Sénégal : Ousmane Sonko, réintègre les listes électorales, le représentant de son parti en Guinée, se dit satisfait de cette décision de justice

Retiré des listes électorales depuis quelques mois, l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, se voit à nouveau intégré la course à la présidentielle de février 2024 sur décision du tribunal de grande instance de Dakar.

Une décision accueillie avec allégresse par Maguette Mbodge, représentant du parti PASTEF en Guinée. Il a fait savoir à travers une interview accordée à notre rédaction ce jeudi 14 décembre 2023.

« Ça nous réjoui et ça nous soulage parce que nous ne nous attendions pas à ce qu’un deuxième juge prenne ses responsabilités en faisant preuve d’éthique et d’amour de la loi. On a fait que dire le droit. Cela nous rassure parce que ça nous prouve qu’il n’y a qu’une minorité de magistrats qui ont vendu leurs âmes et que les magistrats dans leur majorité sont restés des hommes dignes induits d’éthique », s’est-il réjoui.

À quelques mois de la présidentielle sénégalaise, le parti PASTEF est prêt pour la course. Estime Maguette Mbodge.
Cependant, ce membre du Mouvement National des Cadres du PASTEF n’a pas manqué de mentionner qu’une machination se prépare du côté adverse.

« Nous sommes prêts, nous avons aujourd’hui plus de parrainage que la coalition de Macky Sall et celles des partis de l’opposition sénégalaise. La caution, n’en parlons pas car c’est déjà acquis donc il n’y a pas de perte de temps. Au moment où je vous parle, peut-être que Macky Sall et son appareil sont déjà en conclave pour voir comment anéantir cette décision. Parce que pour eux, éliminer Ousmane Sonko, c’est une question de vie ou de mort. Nous allons attendre ce qui va se passer », poursuit Maguette Mbodge.

Par ailleurs, ce représentant du parti PASTEF en Guidée, dénonce de nombreuses exactions qui ne cessent d’être commises depuis l’avènement de Macky Sall au pouvoir.

« Aujourd’hui, le Sénégal a épousé un projet, le Sénégal veut rompre avec tout ce système qui existe au Sénégal depuis 1960. Les sénégalais regrettent d’avoir eu Macky Sall comme président pendant ces douze années. Jamais le Sénégal n’a connu autant de répression autant de détournement, autant d’emprisonnement, de malversation, de piétinement des institutions de la République. Personne n’y aurait cru. Ni Senghor, ni Abdoul Diouf, ni Abdoulaye Wade ne l’ont fait, bien qu’ils ne soient pas des anges. Mais Macky Sall, c’est la catastrophe », regrette cet homme politique.



Nagnouma Sanoh, pour lerenifleur224.com