Le PDG-RDA, commémore l’an 53 de la défaite de l’agression portugaise, contre le régime Ahmed Sékou Touré

Comme le 28 septembre 1958 et le 2 octobre 1958, la date du 22 novembre reste également historique pour les guinéens. Ce jour, un groupe de Portugais assisté de combattants guinéens ont envahi Conakry et certaines villes de l’intérieur du pays, pour tenter de renverser le régime d’Ahmed Sékou Touré.

Une tentative de coup d’Etat qui a échouée, se soldant par l’interpellation de nombreux opposants au régime. Au PDG RDA, cette journée de commémoration s’est ouverte par une lecture de saint coran à la mémoire du père et des compagnons de l’indépendance.



« Aujourd’hui, nous organisons cette lecture de saint Coran pour non seulement rendre hommage à ceux qui sont tombés ce jour là en défendant la patrie africaine de Guinée. Parce que pour nous, s’ils ont accepté de se sacrifier pour cette nation pour que nous puissions sortir de cette agression, il est tout à fait normal et judicieux que nous puissions donc leur rendre hommage. Aussi, jusque là, la jeunesse guinéenne est dans une confusion totale et n’arrive pas à s’approprier de son histoire contemporaine. Donc, il est normal de procéder à de telles activités pour profiter et enseigner cette histoire de notre agression à la jeunesse », a déclaré Oyé Béavogui, secrétaire général par intérim du PDG-RDA.

Présent à cette cérémonie de commémoration, Anta Cheick Condé, compagnon de l’indépendance revient sur quelques scènes du 22 novembre 1970.



« Dieu a sauvé la révolution, le peuple l’a défendu. Nuitamment, c’est pendant un mois de carême, avec des bateaux sur nos côtes, l’ennemi est venu envahir notre pays. Ici à Conakry, à Koundara et à Gaoual. Ils ont commencé à bombarder les cases de Belle-vue ici, pensant que le Camarade Ahmed Sékou Touré était là. Alors qu’il était déjà parti au palais Sekhoutouréya. Quand ils ont fait le bombardement, ils ont dit que le coq est cuit en faisant allusion au camarade. Le parti s’est très bien organisé. Des instructions ont été données. Tous ceux de notre génération, chacun avait son arme. Prêt pour le combat », a-t-il expliqué.


Cette journée, bien qu’honorifique pour le peuple guinéen, passe tout de même inaperçue aux yeux des autorités sans être célébrée.
Cependant, le secrétaire général par intérimaire du PDG-RDA, rassure que son parti mettra tout en oeuvre, pour encourager les autorités, à s’intéresser à cette date, puisque selon Oyé Béavogui, le déficit de conscience historique que les anciennes autorités avaient, a été en parti résolu par le Colonel Mamadi Doumbouya.

Cette cérémonie s’est clôturée par le dépôt de la gerbe de fleur au pied du monument du 22 novembre 1970, célébrant la défaite de la tentative de coup d’État menée par les troupes du Portugal.



Nagnouma Sanoh, pour lerenifleur224.com