AG/UFR : les cadres du parti, s’opposent à l’organisation des prochaines élections par le MATD

À l’entame de cette assemblée générale hebdomadaire du parti de Sydia Touré, ces cadres de l’Union des Forces Républicaines se sont insurgés contre la décision faisant désormais du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le département chargé de l’organisation des prochaines élections en Guinée.

À en croire le responsable de la cellule de communication du l’UFR, aucun résultat ne pourrait être obtenu à travers ce département ministériel.



« Il est impossible à notre niveau d’accepter que les élections soient organisées par le MATD, parce qu’il a montré une preuve irréfutable de partialité. Ce Ministère a pris faits et causes pour une partie qui est le CNRD. Quelqu’un qui n’a pas été capable de respecter ses engagements, est-ce que cette personne serait capable de donner les vrais résultats issus des urnes ? S’ils pensent que c’est en faisant ainsi qu’ils vont prolonger, ils se trompent parce que fin 2024 c’est la fin du CNRD et de la transition », martèle Fodé Baldé.

Poursuivant, le chargé de communication de l’Union des Forces Républicaines n’a pas manqué de dénoncer des faits qu’il qualifie d’exactions, constatés au sein de quelques départements ministériels.

« Depuis un certain moment, certains ministères sont devenus maintenant des postes à retrait d’argent. Après le ministère du travail, désormais c’est le ministère de la sécurité qui engage des recrutements à hauteur de 100.000 GNF non remboursables. Nous sommes dans un pays où les ministres s’asseyent et se demandent comment ils vont pouvoir retirer de l’argent des mains des pauvres chômeurs? » Ajoute-t-il.

Parlant de l’attaque perpétrée à la maison centrale de Conakry, qui s’est soldée par l’exfiltration de quelques détenus en lien avec le procès des événements du 28 septembre 2009, Tidiane Conté, chargé des adhésions au sein de l’UFR a interpellé la justice sur le cas des victimes enregistrées lors de cette attaque.

« On ignore ce qui s’est réellement passé à la maison centrale de Conakry et pour le savoir, il faut que la justice fasse son travail. Ce jugement doit être rendu. Les proches des victimes tombées ce jour, ont besoin de connaître la vérité, ils ont besoin de justice et non des règlements de compte. Malheureusement c’est ce qui se produit aujourd’hui dans le pays », dit-il.



En outre, ces cadres de l’Union Des Forces Républicaines invitent les autorités à s’atteler à la révision du fichier électoral afin de concrétiser l’organisation des prochaines élections.



Nagnouma Sanoh, pour lerenifleur224.com