Traque de PIVI par les FDS : ‘’ tous les citoyens qui estiment qu’ils ont subi une exaction de quelque nature que ce soit, de faire les dénonciations.’’ Invite Charles Wright

Depuis l’évasion de l’ancien Colonel de l’armée guinéenne Claude Pivi le 04 novembre de la maison centrale de Conakry, l’armée notamment les forces spéciales, l’unité d’Élite de cette même armée est à sa trousse.

Cette traque a cet accusé dans le dossier des massacres du 28 septembre 2009 dont le procès est en cours est négativement ressentie par les citoyens dans plusieurs quartiers de Conakry et périphéries depuis ce jour. À Coléah, Matam, Samataran ou encore dans la préfecture de Dubréka, des exactions de ces hommes en uniforme sont dénoncées et déplorées par bon nombres de citoyens qui ne cessent de se plaindre de ce fait.

Sur la question, le garde des sceaux, ministre à interpelle ce jeudi 09 novembre 2023 au cours d’un entretien exclusif au lerenifleur224.com les forces de l’ordre ou plus loin, de tous corps confondu aux respects des règles prescrites dans la loi

Il faut d’abord que les gens comprennent, c’est facile de dire aujourd’hui qu’il y a un de trop dans le cadre de la recherche en lien avec l’évasion à la maison centrale, des exactions, de ceci ou de cela. Lorsque vous êtes en matière de recherche sans perdre de vue que vous avez des individus lourdement armés, qui sont porteurs des cauris, qui ne sont pas vulnérables aux balles. Déjà quatre membres des forces de défense et de sécurité qui sont décédés. Il y a une fillette qui a perdu la vie. Quand je pense à cela en tant que ministre de la justice, je ne peux que dire à tout agent, qu’il soit militaire, gendarme ou policier, que les enquêtes doivent se faire dans l’encadrement juridique. » a-t-il interpellé

Et de poursuivre en invitant les citoyens victimes de ces abus de faire de dénonciation objectives à qui de droit

« Nous le disons et nous le répétons, sans exclure le mode opératoire par lequel ils peuvent mener en tenant compte du danger que les cibles peuvent représenter, nous disons haut et fort à tous les citoyens qui estiment qu’ils ont subi une exaction de quelque nature que ce soit, de faire les dénonciations. Pas des informations comme des gens donnent sur les réseaux sociaux aujourd’hui, des facteurs qui n’encouragent quand même pas la quiétude dans la cité. Mais comme je l’ai toujours dit, pour nous, l’important aujourd’hui c’est de continuer à faire des recherches, à demander au public une franche collaboration pour que nous puissions tous ensemble mettre fin à l’impunité dans notre pays. Puisque la responsabilité pénale est personnelle, nous nous inscrivons toujours dans la droite ligne du respect de la politique pénale de notre gouvernement, qui voudrait qu’on lutte contre l’impunité. »

 La tête du fugitif a été mise à prix à hauteur de 500 millions GNF et Alphonse Charles déclare que

 « Le peuple de Guinée doit n’a qu’à retenir son souffle, nous tendrons vers des résultats escomptés dans ces enquêtes. » Promet le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme.

Le Renifleur et Nagnouma Sanoh, pour lerenifleur224.com