Labé : Sept (7) conducteurs de taxi moto, arrêtés suite à leur manifestation contre la cherté des vignettes
Des conducteurs de taxi motos ont exprimé leurs ras le bol dans la journée du jeudi 26 Octobre 2023. Ces derniers protestaient contre la cherté de la vignette et de la plaque d’immatriculation.
Interrogé par le correspondant régional de votre quotidien en ligne lerenifleur224.com, le secrétaire général des conducteurs de taxis motos de Labé version USTG, indique avoir été surpris de cette manifestation de ses collègues.
« Je rappelle que nous n’étions pas associés à ce mouvement que je qualifie de spontané. Tout de même, ils ont protesté contre le prix de la carte grise et de la vignette qu’ils ont jugé trop élevé. Malheureusement ils n’ont pas remonté l’information aux différents syndicats pour qu’on sache qu’est-ce qu’il faut faire. Avant que le colonel Doumbouya ne vienne au pouvoir, la carte grise n’était qu’à 125 000 GNF et l’autorisation de circuler à 20.000 GNF. Actuellement, la carte grise pour les conducteurs de taxi motos est à 640000 GNF, la carte jaune 150.000 GNF, la vignette à 75.000 GNF. Nous savons tous que l’État ne vit que des taxes mais il faut voir à quel moment ils ont réclamé ces taxes. Ce n’est pas parce que nos conducteurs refusent de payer mais le moment est très dur j’avoue. Les 60 à 70 % de nos conducteurs prennent des motos à crédit. C’est vrai que le mouvement d’hier a dérangé beaucoup de personnes et je demande pardon aux citoyens de Labé. » Déclaré Mory Diakité avant d’ajouter par ailleurs, que les sept (7) conducteurs affiliés aux différentes sections syndicales notamment la CNTG, L’USTG et le SIFOG ont été interpellés et déférés à la maison centrale de Labé.
« Ils sont 7 conducteurs issus de toutes les sections qui ont été arrêtés et ils sont en ce moment en prison. C’est après leurs arrestations qu’ils ont été auditionnés et immédiatement déférés à la maison centrale de Labé ce jeudi. Un autre conducteur d’ailleurs a été fracturé quand il tentait de grimper la clôture de la sûreté pour s’échapper. Nous allons nous concerter entre syndicats pour d’abord leur rendre visite et mener des démarches pour trouver une solution à ce problème. » Conclut notre interlocuteur.
Depuis Labé Thierno Cherif Souaré pour lerenifleur224.com