Réclamant sans succès leurs primes, les enseignants contractuels menacent : ‘’il n’y aura pas de rentrée paisible’’
Cela fait 1 an que près de 19 mille enseignants contractuels trainent derrière le gouvernement pour obtenir leurs arriérés de salaires. Vu que jusque-là les négociations n’ont pas abouti, ils ont décidé de battre le pavé.
« Combien de fois ils disent qu’ils vont nous payer ils ne l’ont pas fait. Donc nous, nous estimons que c’est de la mauvaise foi, c’est de la manipulation pure et simple » A rétorqué le Coordinateur National des Enseignants Contractuels de Guinée avant d’ajouter qu’ils comptent continuer à se faire entendre à travers des sit-in.
« Le payement de salaire c’est une obligation et c’est non négociable. Le fait de fixer la date de la rentrée des classes sans qu’on ne procède au paiement des arriérés de salaires de primes aux enseignants contractuels, n’est qu’une provocation, et donc il n’y aura pas de rentrée paisible. » Prévient Alseny Mabinty Camara.
A signaler que lors des récentes négociations tripartites entre l’État, le patronat et le Syndicat, les représentants des travailleurs n’ont pas manqué de défendre la cause des enseignants contractuels. Une action sur laquelle Alsény Mabinty émet des doutes quant à sa sincérité.
Fatoumata Condé, pour lerenifleur224.com