Oh ! Oui cette terre est bénite certes, mais certains de ces fils sont vraiment malades. Ils souffrent d’une maladie appelée « la haine « . Une haine viscérale qui, aujourd’hui, se trouve dans tous les cœurs et à tous les niveaux. De la classe politique en passant par celle sociale, culturelle ou sportive, personne ne veut voir son prochain briller surtout s’ils souhaitent la même chose.
Soit, le pouvoir ou le poste, tout le monde souhaite que ce soit lui le porteur de bons présages. Eh bien oui certains diront que c’est normal, je ne suis pas contre leurs idées. Mais d’ où nous souhaitons le bonheur pour nous, aspirons la même chose pour nos prochains. C’est de cela doit-il s’agit.
Il faut d’abord reconnaître ses propres erreurs pour demander pardon à autrui, c’est une question de savoir vivre et c’est important. Au temps du feu général Lansana Conté, il y’a des guinéens pas des moindres qui racontaient que son opposant historique d’alors, le professeur Alpha Condé aurait tout manœuvré pour empêcher le Président Conté de développer le pays, à tort ou à raison, nous l’avons tous entendu. Est-ce une bonne stratégie pour être opposant dans une nation ? Je dirais peut-être « NON » parce que je ne suis pas pour le moment un acteur politique.
Lorsque Conté est parti, une transition nous a conduit à un pouvoir démocratique qui a plébiscité un professeur à la tête de la Guinée. Alpha Condé, l’espoir de toute une génération presque anéantie ou perdue, qui sait ? Condé a essayé. Il s’est battu contre vents et marées, mais son plus grand problème, c’était ses compatriotes guinéens qui ne se réjouissent qu’à l’échec de leurs amis. Je ne suis ni militant ni pro-Alpha, mais ma part de vérité est qu’il s’est battu pour faire connaître la Guinée qui était parmi les nations peu connues à travers le monde. Je l’appelais apprenti avion, tellement que le vieux cherchait à bien manager le pays. Certes, il a fait des erreurs en faisant confiance à certains guinéens ou bien lui-même était devenu son propre problème à un moment donné. Mais son plus grand problème c’était d’avoir une opposition à la guinéenne. Une opposition qui peut jurer de faire tout son possible pour ne pas que les réalisations du pouvoir soient protégées mais qu’elles soient détruites à tout prix. Est- ce un combat loyal pour être à la tête d’une nation ? Je dirais une fois encore « NON » c’est de la mauvaise foi.
Aujourd’hui Alpha Condé est passé. C’est une nouvelle transition que vit le pays depuis deux ans maintenant. Une transition pouvant permettre au pays d’avoir une base pour les institutions fortes et crédibles. Personne ne devrait souhaiter son échec. Parce que la Guinée va être à nouveau dans une logique de régression sans précédent. À qui ça va profiter ? Peut-être les arbres ou les animaux. À mon humble avis, on aurait pu accorder la commémoration de la journée du 5 septembre. Ne serait-ce que pour la prière en la mémoire des tués lors de la prise du pouvoir par le CNRD. L’on a tous vu la journée du 3 avril 1984 qui était commémorée comme jour de la prise du pouvoir par l’armée guinéenne. Les nouvelles autorités auraient pu faire pareil. Mais bon, chacun est libre de faire valoir ses droits dans une nation de démocratie. Acceptons tous, la réussite de la Guinée. Merci
Par Abdoulaye Kaback Camara. Directeur de l’information de Tamatafm.
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