À sa deuxième année de gestion au pouvoir, le bilan du Comité National du Rassemblement pour le Développement, CNRD en matière des droits humains, reste mitigé.
À la faveur d’une interview accordée à notre rédaction, Alseny Sall chargé de communication de l’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme a fait savoir qu’en dépit de quelques avancées constatées notamment, l’ouverture du procès des évènements du 28 septembre 2009, des insuffisances se présentent à nouveau.
« Le discours du 5 septembre a suscité beaucoup d’espoir car le CNRD a laissé entendre qu’on ne reviendra pas sur les erreurs du passé. Mais au delà de cela, nous devons dire que les droits de l’Homme sont généraux et globaux et donc il faut faire en sorte que toute la chaîne soit respectée. Malheureusement aujourd’hui, il y a des pratiques du passé qui ont refait surface. Notamment la restriction de l’espace civique par l’interdiction du droit de manifester et systématiquement il y a aussi la question de la répression des manifestations, aussi le manque d’engagement sur les enquêtes pour situer les responsabilités concernant les tueries perpétrées lors des manifestations de foule mais aussi le harcèlement judiciaire contre les militants pro démocratie. Ce sont des faits que nous déplorons. Il y a des efforts qui doivent être faites pour qu’on puisse continuer à avoir de l’espoir. » A t-il martelé.
Nagnouma Sanoh, pour lerenifleur224.com