Dossier Kassory Fofana et autres : ‘’Cela relève exclusivement de la décision judiciaire’’ (ministre Charles Wright)
Le passage des ministres du gouvernement du CNRD se poursuit sur le plateau de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée, URTELGUI ce, à l’occasion de l’an 2 du Comité National du Rassemblement pour le Développement en ce mardi 05 septembre 2023.
Le ministre de la justice et des Droits de l’Homme, Alphonse Charles Wright, en répondant à une question posée par un auditeur sur le procès de Ibrahima Kassory Fofana, a apporté des précisions tout en indiquant qu’il revient à la CRIEF de faire la lumière sur le dossier des anciens dignitaires sous le régime d’Alpha Condé.
« Je ne suis pas la justice, parce qu’on ne peut pas parler de la réforme en faisant les mêmes erreurs du passé. On ne peut pas dire instrumentalisation de la justice et revenir faire la même chose. On a passé à la mise en place d’une Cour spéciale qu’on appelle, la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) dont la compétence d’attribution est très simple, occupez-vous de la Répression des Infractions Économiques et Financières dont le montant est égal et supérieur à 1 milliard. A l’époque, j’ai été la première personne à évoquer ce dossier quand j’étais procureur général. » A précisé le garde des sceaux, avant d’ajouter :
« Le cas de Mr Kassory Fofana et Cie, il a été dit qu’ils ont revendiqué haut et fort que M. le ministre de la justice et des Droits de l’Homme, nous avons besoin d’un procès juste et équitable, d’ailleurs c’est leur droit absolu. Mais ce qu’on ne vous dit pas, ce sont les procédures d’informations judiciaires, c’est à dire que le dossier est d’abord passé au niveau de la chambre de l’instruction. Le délai pour terminer l’enquête, c’est quatre mois renouvelables deux fois. Ça veut dire que pendant huit mois, si le juge d’instruction est en train d’instruire le dossier, on peut ne pas dire que leur procès n’est pas en train de se passer. » indique le ministre de la justice et des droits de l’homme.
Par ailleurs, Alphonse Charles Wright dit être attaché à l’indépendance de la justice.
« Nous faisons cela, notre crédo. Il faut que nous veillons à ce que les droits des personnes poursuivies soient respectés. C’est pourquoi, quand elles tombent malades, c’est l’État qui prend en charge, tous les frais. » fait savoir, le garde des sceaux.
Pour finir, le ministre de la justice indique que la question relative à la mise en liberté provisoire des anciens dignitaires de l’État « relève exclusivement de la décision judiciaire. » a précisé le garde des sceaux.
Ami Camara, pour lerenifleur224.com