En tout cas, depuis un certain moment, cet héritier de M. Gallé Hann, peine à réunir les deux bouts. Son illusion d’être un patron au sens vrai, fait de lui un homme d’affaires pitoyable pour ne pas dire misérable. Pour preuve, depuis plus d’une année maintenant, il n’a eu aucune possibilité de relancer la radio Tamata FM, 92.6.
Un média qu’il a racheté pour en faire un empire dans le paysage médiatique guinéen selon ses propres termes se retrouve confronté à tous les problèmes du monde et pire, sans aucune condition de travail réuni et rempli. Cette première année de sa présidence à la tête de Tamata FM est la pire année non seulement pour les travailleurs mais aussi pour les auditeurs de cette radio à grande écoute.
De promesses en promesses il a fini par perdre la confiance de ses employés. Ce vice-président du patronat guinéen n’a plus la possibilité de payer les salaires bruts de la radio à plus forte raison des arriérés de salaires des employés. Des salaires sont payés à compte goutte. Ton salaire d’un mois, est payé en deux tranches sans aucun respect des lois du travail que la Guinée a souscrit. Même le syndicat des professionnels de la presse guinéenne, à travers son secrétaire général, s’était impliqué dans la résolution de cette crise de salaires, mais Habib Hann, se croit supérieur à ce syndicat
Comme pour dire qu’il manque d’organisation ou du moins, il fait semblant d’être mal organisé, il s’est permis de supprimer certains travailleurs sur la fiches de paie et ce, après trois mois de services sans aucune mesure d’accompagnement non seulement mais il a refusé de payer aussi les arriérés de salaires prétextant que ceux-ci ne font aucune activité à la radio.
Une activité que lui-même le patron n’est pas en mesure de financer et confier aux travailleurs afin d’avoir quoi faire par jour. Mais au lieu de ça, il fait le beau parleur à ses employés oubliant que la vérité finira toujours par jaillir tôt ou tard. Il ya même une plainte lui visant à l’inspection générale du travail qu’il a d’abord eu du mal à répondre sauf par contrainte, soit du mépris des textes de loi du pays ou par manque de volonté, qui sait ?
Même si cette convocation a été répondu tardivement, il n’a tout de même pas pu payer l’intégralité du salaire du plaignant, il le paye à son bon vouloir.
Alors là où le bât blesse, il a refusé tout contact avec le journaliste qui a trouvé utile de porter plainte contre lui après versement d’une partie du salaire impayé.
Mais ce qui reste clair, si ce monsieur ne fait pas faillite, tout porte à croire qu’il a racheté Tamata FM sans aucune ambition pour la relancer ou pire il n’est plus capable de payer son personnel.
Par Abdoulaye Kabac Camara, journaliste à la radio Tamata FM92.6.