AG-UFDG : « la transition guinéenne et le CNRD seront bientôt à la croisée des chemins » Rassure Cellou Baldé

Au cours de l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) tenue ce samedi 22 juillet 2023, à son siège à la Minière, l’honorable Cellou Baldé, Responsable des fédérations de l’intérieurs de cette formation politique, n’a pas mâché les mots à l’endroit du gouvernement, qui demande selon lui un financement des élections par la CEDEAO, l’U.E et les Nations Unis. Il estime que le CNRD est le gouvernement, veulent préparer les partenaires techniques et financiers, sur un glissement du calendrier du 24 mois.

Cependant, il ajoute que la CEDEAO n’est pas un bailleur de fonds, mais plutôt, la CEDEAO est l’institution sous régionale qui veille au fonctionnement des États membres

« Je vais vous dire que la  transition guinéenne et le CNRD seront bientôt à la croisée des chemins, on a beau mentir à celui qui vient de loin, à chaque fois que la communauté internationale s’exprime, à chaque fois que les ambassadeurs rappellent la nécessité de respecter l’agenda dynamique de 24 mois, ou qu’il y’a un sommet ordinaire de la CEDEAO, nous entendons et nous voyons que les gens au niveau du gouvernement  qui se mobilisent rapidement pour faire semblant de présenter un point sur la situation et l’évolution du processus de retour à l’ordre constitutionnel, alors que rien n’en est, absolument rien. Nous sommes bientôt à deux (2) ans de transition, il n’y a aucun acte concret à poser pour le retour à l’ordre constitutionnel. Ce que nous avons entendu de la part du gouvernement, c’est de nous dire que la CEDEAO doit mettre la main dans la poche. La CEDEAO n’est pas un bailleur de fonds, la CEDEAO n’est pas un partenaire financier à la Guinée, elle est l’institution sous régionale qui veille au fonctionnement des États membres (…). La CEDEAO, l’Union européenne, les Nations Unis n’accompagnent pas, ne financent pas, un processus conflictogène, ils ne financent pas un processus non inclusif. Ce qui est en train d’être fait, ce sont des méthodes dilatoires, nous sommes en train de constater que le CNRD et le gouvernement veulent préparer les partenaires techniques et financiers, mais aussi, l’opinion nationale et internationale à un glissement du calendrier du 24 mois.  Ils veulent préparer l’opinion, préparer les partenaires techniques et financiers pour faire croire que la rançon de 600 millions demandés, que c’est la CEDEAO, U.E et Nations unies de les mobilisés, ce n’est pas eux qui financent les élections. » a indiqué Cellou Baldé.

Ousmane Baldé, pour lerenifleur224.com