SĂŠkou Koundouno Ă  Charles Wright : 𝗜𝗹 𝗶𝗴𝗻𝗼𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝘂𝗶 𝗹𝗮 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗶𝗰𝗲 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝘀’𝗶𝗹 𝘀’𝗲𝗺𝗽𝗹𝗼𝗶𝗲 𝗮̀ 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗿𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗮𝗶𝗿𝗲.𝗜𝗹 𝗶𝗴𝗻𝗼𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝘂𝗶 𝗹𝗮 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗶𝗰𝗲 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝘀’𝗶𝗹 𝘀’𝗲𝗺𝗽𝗹𝗼𝗶𝗲 𝗮̀ 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗿𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗮𝗶𝗿𝗲.

Alphonse Charles Wright se donne un mal fou, le chambellan et thurifĂŠraire s’offre toute occasion possible Ă  dĂŠmontrer dans son imaginaire l’inexistence d’un mouvement qui reprĂŠsente aujourd’hui les aspirations profondes des citoyens prodĂŠmocratie et un modèle de rĂŠsistance en Afrique face Ă  la dictature. 𝗘𝗻 𝗿𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́, 𝗔𝗹𝗽𝗵𝗼𝗻𝘀𝗲 𝗖𝗵𝗮𝗿𝗹𝗲𝘀 𝗪𝗿𝗶𝗴𝗵𝘁 𝗻’𝗮 𝗮𝘂𝗰𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗿𝗲́𝗱𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́. 𝗣𝗹𝘂𝘀, 𝗶𝗹 𝗼𝘂𝘃𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗯𝗼𝘂𝗰𝗵𝗲, 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗶𝗹 𝗲𝘅𝗽𝗼𝘀𝗲 𝘀𝗼𝗻 𝗶𝗻𝗰𝗼𝗵𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 et sa cĂŠcitĂŠ intellectuelle prĂŠmaturĂŠe.

Le FNDC n’a besoin ni d’autorisation, ni de l’avis du colonel Mamadi Doumbouya pour exister. Vouloir faire disparaĂŽtre le FNDC n’est que de la plaisanterie. C’est du n’importe quoi et c’est très ridicule. On ne va pas se prĂŞter Ă  des actions de plaisanterie d’un ministre tĂŠlĂŠguidĂŠ aux ordres et qui a pour mission de s’en prendre Ă  tous ceux qui critiquent la nĂŠbuleuse CNRD. C’est un mouvement citoyen qui n’a besoin ni d’agrĂŠment ni d’autorisation. Il continuera Ă  exister en dĂŠpit des obstacles que vous semblez vouloir lui imposer. Le rĂŠgime prĂŠcĂŠdent n’a pas pu faire tomber le FNDC, personne d’autre n’y arrivera. Nous sommes ainĂŠs au CNRD, c’est un ĂŠtat d’esprit.

Dans son “come-back” d’une justice de “refondation”, Charles Wright cherche Ă  convaincre l’opinion sur l’indĂŠpendance de la justice Ă  travers les magistrats, dans le traitement du dossier qui l’oppose aux leaders du FNDC. En leur âme et conscience, ces derniers savent qu’ils ne sont pas et n’ont jamais ĂŠtĂŠ libres dans le traitement des dossiers. L’une des preuves les plus ĂŠloquentes de l’assujettissement des magistrats au pouvoir exĂŠcutif est la multiplicitĂŠ des communications du ministre de la Justice sur des dossiers pendants devant les cours et tribunaux.

Charles Wright tombe bas, si bas que l’on se demande si rĂŠellement c’est le mĂŞme et la fonction a mis nu sa vraie nature et son talent de courtisan.

𝗜𝗹 𝗶𝗴𝗻𝗼𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝘂𝗶 𝗹𝗮 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗶𝗰𝗲 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝘀’𝗶𝗹 𝘀’𝗲𝗺𝗽𝗹𝗼𝗶𝗲 𝗮̀ 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗿𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗮𝗶𝗿𝗲. 𝗜𝗹 𝗻’𝘆 𝗮𝘂𝗿𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝘀𝘂𝗿𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗰𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀 𝘀𝗶 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗮𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗻𝗲 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗹’𝗶𝗺𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝘂𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘂 𝘀𝗲𝗿𝘃𝗶𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗶𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗻𝗲 𝘃𝗲𝗿𝘀𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗰𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲.

𝗘𝗻 𝗿𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́, 𝗔𝗹𝗽𝗵𝗼𝗻𝘀𝗲 𝗖𝗵𝗮𝗿𝗹𝗲𝘀 𝗪𝗿𝗶𝗴𝗵𝘁 𝗲𝘀𝘁 𝗱𝗲𝘃𝗲𝗻𝘂 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹’𝘂𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗮𝗴𝗮𝗻𝗱𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀 𝘇𝗲́𝗹𝗲́𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗻𝗲́𝗯𝘂𝗹𝗲𝘂𝘀𝗲 𝗖𝗡𝗥𝗗. 𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶, 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗴𝗶𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝘀, 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗱𝘂 𝘀𝗶𝗲̀𝗴𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗲́𝗺𝗲𝗻𝘁, 𝗱𝗼𝗶𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗾𝘂’𝗶𝗹𝘀 𝗻’𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗮̀ 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗮𝘂 𝗺𝗮𝗴𝗶𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁 𝗔𝗹𝗽𝗵𝗼𝗻𝘀𝗲 𝗖𝗵𝗮𝗿𝗹𝗲𝘀 𝗪𝗿𝗶𝗴𝗵𝘁 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗮𝘂 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗰𝗶𝗲𝗻 𝗔𝗹𝗽𝗵𝗼𝗻𝘀𝗲 𝗖𝗵𝗮𝗿𝗹𝗲𝘀 𝗪𝗿𝗶𝗴𝗵𝘁 𝗾𝘂𝗶 𝗯𝗮𝘁 𝗰𝗮𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗺𝗮𝗶𝗻𝘁𝗶𝗲𝗻 𝗮𝘂 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗱𝗲 𝗠𝗮𝗺𝗮𝗱𝗶 𝗗𝗼𝘂𝗺𝗯𝗼𝘂𝘆𝗮 𝗲𝘁 𝘀𝗮 𝗯𝗮𝗻𝗱𝗲. 𝗜𝗹 𝗻’𝗵𝗲𝘀𝗶𝘁𝗲𝗿𝗮 𝗽𝗮𝘀 𝗮̀ 𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗶𝗰𝗲 𝗮𝘂 𝘀𝗲𝗿𝘃𝗶𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁 𝗼𝗯𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳, 𝘀’𝗶𝗹𝘀 𝗹𝗲 𝗹𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲.

𝗜𝗹 𝗻’𝗮 𝗽𝗮𝘀 𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲́𝗰̧𝘂 ; 𝗶𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗲̂𝗺𝗲. 𝗣𝗼𝘂𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁, 𝗶𝗹 𝘆 𝗮 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗱𝗶𝗰𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗮𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗶𝗻𝗱𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗵𝗼𝗺𝗺𝗲. 𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂’𝘂𝗻 𝗾𝘂𝗶 𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗮𝗽𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗱’𝗲𝗻𝗿𝗲𝗴𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲𝗿 𝗮̀ 𝘀𝗼𝗻 𝗶𝗻𝘀𝘂 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀 𝗱’𝘂𝗻 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲̀𝗴𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗲 𝗷𝗲𝘁𝗲𝗿 𝗲𝗻 𝗽𝗮̂𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝘀𝗮𝘂𝗳 𝘂𝗻 𝗵𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗱𝗶𝗴𝗻𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲, 𝗾𝘂𝗲𝗹 𝗾𝘂𝗲 𝘀𝗼𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝗿 𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗲𝘀 𝗾𝘂’𝗼𝗻 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗮𝗶𝘁 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗮̀ 𝗰𝗲 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲̀𝗴𝘂𝗲. 𝗘𝗻 𝗳𝗮𝗶𝘁, 𝗔𝗹𝗽𝗵𝗼𝗻𝘀𝗲 𝗖𝗵𝗮𝗿𝗹𝗲𝘀 𝗪𝗿𝗶𝗴𝗵𝘁 𝗲𝘀𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝘀’𝗶𝗺𝗮𝗴𝗶𝗻𝗲𝗻𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗻𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗮 𝗷𝗮𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗳𝗶𝗻 𝗲𝘁 𝗾𝘂’𝗶𝗹𝘀 𝗼𝗰𝗰𝘂𝗽𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗲́𝘁𝗲𝗿𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗳𝗼𝗻𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗮𝗰𝘁𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀. 𝗜𝗹 𝗱𝗲𝘃𝗿𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁 𝘀’𝗶𝗻𝘀𝗽𝗶𝗿𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘁𝗿𝗶𝘀𝘁𝗲 𝗳𝗶𝗻 𝗱’𝘂𝗻 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝗱𝗲́𝗰𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗼𝗻𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗚𝗮𝗿𝗱𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗰𝗲𝗮𝘂𝘅 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗶 𝗳𝗮𝗶𝘀𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗿𝗲𝘂𝘃𝗲 𝗱’𝘂𝗻 𝘇𝗲̀𝗹𝗲 𝗱𝗲́𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲́ 𝗮𝘂 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗱𝘂 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗟𝗮𝗻𝘀𝗮𝗻𝗮 𝗖𝗼𝗻𝘁𝗲́. 𝗠𝗮𝗹𝗵𝗲𝘂𝗿𝗲𝘂𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁, 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗰𝗲𝗿𝘁𝗮𝗶𝗻𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗮𝘂𝘅 𝗮𝗳𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀, 𝗶𝗹𝘀 𝗱𝗲𝘃𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗼𝘂𝗿𝗱𝘀 𝗲𝘁 𝗮𝘃𝗲𝘂𝗴𝗹𝗲𝘀. 𝗔𝗹𝗽𝗵𝗼𝗻𝘀𝗲 𝗖𝗵𝗮𝗿𝗹𝗲𝘀 𝗪𝗿𝗶𝗴𝗵𝘁 𝗲𝘀𝘁 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗱𝗼𝘂𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗰𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗼𝗿𝗶𝗲. 𝗠𝗮𝗶𝘀 𝗺𝗮𝗹 𝗹𝘂𝗶 𝗲𝗻 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗮.

L’absence d’indĂŠpendance de la justice est allĂŠe si loin en GuinĂŠe qu’il faille l’autorisation du ministre supposĂŠ de la Justice et des Droits de l’Homme, donc soumis Ă  la prĂŠsidence de la RĂŠpublique, qui s’est arrogĂŠ le droit de sortir du territoire et de libertĂŠ des citoyens et dĂŠtenus, sur instruction de qui on ne sait.

Si Charles Wright se souciait de la prĂŠtendue refondation et de l’indĂŠpendance de la justice, il n’allait mĂŞme pas donner l’impression qu’il a la mainmise sur un dossier judiciaire mĂŞme si l’on est conscient des pressions qu’il exerce sur les magistrats en n’hĂŠsitant mĂŞme pas Ă  les appeler directement au tĂŠlĂŠphone quelque fois, selon des tĂŠmoignages anonymes par les concernĂŠs eux-mĂŞmes. Mais que le monde entier rĂŠalise qu’en GuinĂŠe, c’est Charles Wright qui tĂŠlĂŠguide la justice, l’indiffère totalement.

Certains dictateurs affirment de manière hypocrite qu’ils ne s’immiscent pas dans les affaires judiciaires, mĂŞme si une telle affirmation est totalement fausse. Mais Charles Wright quant Ă  lui et son entourage ne se gĂŞnent pas que tout le monde constate qu’ils ont asservi, assujetti, infĂŠodĂŠ, domestiquĂŠ, avili la justice. Au fond, ce sont les magistrats en charge de ces dossiers qui n’ont pas ĂŠtĂŠ Ă  la hauteur de la mission attendue d’un magistrat.

En clair, ils n’ont pas ĂŠtĂŠ responsables, les magistrats ont failli Ă  leur mission ; ils ont trahi leur serment.

Le discours de Charles Wright n’y change absolument rien.

Que dit monsieur le directeur de la politique pÊnale du gouvernement au sujet du Commandant Alya Camara dÊtenu depuis des mois en un endroit tenu secret en dehors de toutes les règles de droit ?

Que dire des membres de la garde prĂŠsidentielle tuĂŠs le 5 septembre 2021?

Pourquoi, il n’y a pas d’injonction aux fins de poursuites pour ces cas ?

Alphonse Charles Wright rendrait un immense service Ă  la GuinĂŠe et aux GuinĂŠens en permettant de dĂŠnicher et de mettre hors d’ĂŠtat de nuire ces criminels qui endeuillent des familles. Tout le reste n’est que diversion.

La grande question que l’on se pose aujourd’hui, c’est de savoir quand est-ce que la GuinĂŠe aura vĂŠritablement une Justice indĂŠpendante, une justice au service de tout le monde, mais dont personne ne se sert Ă  des fins politiques ou de règlements de comptes politiques. Malheureusement, notre Justice s’est toujours soumise au diktat des dirigeants du moment, qu’ils soient issus d’un coup d’État ou ĂŠlus. En rĂŠalitĂŠ, le vĂŠritable problème de la GuinĂŠe est sa Justice. Chaque dirigeant qui arrive au pouvoir en fait ce qu’il veut.

En ce qui nous concerne, nous resterons imperturbables et nous continuerons Ă  exercer nos droits en tant que citoyen notamment celui de lutter contre l’injustice, de dĂŠnoncer et combattre sous toutes ses formes la mauvaise gouvernance, la violation des droits de l’homme et l’assassinat de la dĂŠmocratie. N’en dĂŠplaise aux dĂŠtracteurs infatigables du FNDC.

𝗦𝗘𝗞𝗢𝗨 𝗞𝗢𝗨𝗡𝗗𝗢𝗨𝗡𝗢
𝗥𝗘𝗦𝗣𝗢𝗡𝗦𝗔𝗕𝗟𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗧𝗥𝗔𝗧𝗘́𝗚𝗜𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗣𝗟𝗔𝗡𝗜𝗙𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗨 𝗙𝗡𝗗𝗖
𝗠𝗘𝗠𝗕𝗥𝗘 𝗗𝗨 𝗥𝗘́𝗦𝗘𝗔𝗨 𝗔𝗙𝗥𝗜𝗞𝗞𝗜 𝗡𝗘𝗧𝗪𝗢𝗥𝗞