Quelle est l’origine du divorce entre Oumar Sylla ‘’Foniké manguè’’ et autres avec Charles Wright 

L’histoire de divorce entre Oumar Sylla ‘’Foniké Manguè’’ et compagnie et M. Charles Wright n’est ni plus ni moins le refus de respect de la loi et l’autorité de l’Etat par ces derniers qui croient tout imposés à l’Etat en se cachant derrière des manipulations politiciennes dans la peau déguisé ‘’ d’acteurs de la société civile’’ en vue de bénéficier de l’attention de la communauté internationale lorsqu’ils sont en porta faux avec la loi pour obtenir le droit d’asile contre leur propre pays  et autres avantages y afférents sous le vocable ‘’acteurs de la société civile ou militants pro-démocratie’’ .

Ils pensent aujourd’hui que Charles Wright doit son salut à leur action de lutte donc au demeurant, doit les suivre dans leur délire contre le pouvoir du Colonel Mamadi Doumbouya. 

En rappel, jeudi 27 août 2020, dans une décision de justice, à l’époque juge au tribunal de Première Instance de Dixinn rendu en leur faveur, ces mêmes soi-disant acteurs de la société civile acclamait Charles Wright comme un héros ‘’ Juge courageux’’ et faisaient défiler sa photo sur les réseaux sociaux et les communications dans les médias.

Alphonse Charles Wright a l’époque, juge au Tribunal de Premier Instance de Dixinn

Ce magistrat, comme il les rappelait à cette époque, citation. : « Je ne fais que mon devoir conformément à mon serment ». Monsieur Thierno Monènèmbo ajoutait dans une de ses tribunes : « La Guinée a enfin son juge », pour magnifier le couragede Charles Wright a un moment où la Guinée était à une semaine d’adoption de la nouvelle constitution pour le troisième mandat d’Alpha Condé. Un moment où régnait les arrestations arbitraires et les poursuites à des fins politiques. Le contexte a changé, cependant, les désirs d’affronter la loi sont grandissants au regard des réformes judiciaires engagées par les nouvelles autorités par la création de la Cour des Répressions des Infractions Économiques et Financières (CRIEF)   ou ceux qui soutiennent ces dits acteurs sont poursuivis pour des faits présumés de corruption, de détournement des deniers publics au préjudice de la pauvre population guinéenne.

Avant le 05 septembre 2021, Charles Wright n’a pas cédé ni à la pression politique encore moins aux bruits médiatiques de ses détracteurs à l’époque qui le traitaient de populiste pour avoir relaxé Oumar Sylla ‘’Foniké mangué’’ et autres oubliant qu’il ne faisait que son travail et non pas contre la personne du Président Alpha Condé. Cette même démarche continue en cette période de la transition, pour l’application de la loi rien que la loi.

Dès le 05 septembre 2021, alors qu’il était au tribunal de Dubréka comme président par intérim dans l’attente d’être muté dans les confins de l’intérieur du pays, le destin de cet homme engagé a basculé par la confiance des nouvelles autorités de la transition qui ont vu en lui un homme ferme sur les principes et le respect de la loi. Cette confiance, au moment où chacun cherchait à se repositionner aux fins de postes, Colonel Mamadi Doumbouya, Président de la transition, après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature lui avait nommé comme le plus jeune Procureur Général de la République de Guinée. A peine installé à la tête du parquet général près la Cour d’Appel de Conakry, Charles Wright a engagé des réformes au niveau des parquets en faisant une coordination et animation plus suivie et surtout au niveau des services de police judiciaire pour lutter contre les détentions arbitraires, illégales et surtout de la corruption. Cela lui a valu un accrochage avec Colonel Balla Samoura à l’époque où ils ont tous été suspendus. Sa suspension fut levée juste une semaine après suite à des nombreuses dénonciations notamment le Barreau de Guinée, les huissiers de justice pour qui il avait signé plusieurs réquisitions aux fins d’exécution de décisions de justice. Ce sont ces mêmes acteurs qui se disent ‘’ acteur de la société civile’’ notamment Oumar Sylla ‘’Foniké mangué’’ qui accusent aujourd’hui sans preuve Monsieur Charles Wright des faits de dénonciation calomnieuse, d’injure publique, de violence et voies de fait et même d’abus d’autorité, considéraient la suspension de cette dernière suite aux accrochages avec le Colonel Balla Samoura à l’époque, comme la plus dangereuse des autorités de la transition. Jusque-là, tout allait bien au point que, avec l’appui des avocats français, ils avaient déposé une dénonciation des crimes qui auraient été commis sous le régime d’Alpha Condé, laquelle dénonciation, comme toujours n’avait pas laisser ce magistrat du parquet en marge qui avait instruit au parquet de Dixinn d’ouvrir une enquête pour les crimes commis dans les dix (10) années de la gouvernance d’Alpha Condé par souci du respect des droits de l’homme en Guinée.

L’homme a été félicité par les défenseurs des droits de l’homme en dépit du fait qu’il avait rappelé que le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) ne pouvait pas se constituer partie civile car étant un groupement de fait et non de droit.  Ce fut la première raison de divorce sur les questions de loi et non de personnes. Pendant ce temps, les tracasseries autour de la présidence du CNT que ces soi-disant activistes visaient étaient en cours.  Dans l’entendement de Foniké manguè, il était le mieux indiqué plus que n’importe qui pour occuper la tête de cette institution alors qu’il savait pertinemment qu’il n’avait ni la compétence, ni la posture pour diriger une telle institution.

Face à cette perte de combat pour la présidence du Conseil National de la Transition (CNT), il fallait engager d’autres méthodes pour décrédibiliser les autorités de la transition à travers des menaces de manifestations de rues violentes, le manquement de respect aux autorités de la transition d’où la deuxième cause de divorce. Car Charles Wright, Procureur Général à l’époque, tout manquement à la loi pénale ne doit pas être impuni conformément à la procédure judiciaire en la matière.

Les membres du CNT ont été qualifiés de ‘’Bilakoro’’ y compris la personne du Procureur Général Charles Wright par Diani Alfa, laquelle injure a été relayée par Foniké Manguè, Sékou Koundouno et autres. Les poursuites judiciaires ont été engagées conformément à la loi et pour des raisons d’influence médiatique et dans le souci de déstabiliser Monsieur Alphonse Charles Wright, une décision de relaxe avait été prononcée contre laquelle l’appel a été interjeté par le parquet général. Depuis lors, Charles Wright est devenu aux yeux de ces accusateurs, un pilier central de la transition qu’il faut décrédibiliser aux yeux de l’opinion nationale et internationale.

Oumar Sylla ”Foniké manguè” a la barre pendant le délibéré de Charles Wright

En outre, pour défier l’autorité de l’Etat par l’organisation des marches non autorisées, des poursuites judiciaires ont été engagées par le parquet et par voie d’injonction par le Procureur Général. L’incompréhension devenait de plus en plus grandissante car ils estimaient que quel que soit la violation de la loi, le ministre de la justice ne devrait pas engager des poursuites judiciaires. Cette perception est contraire à la vision de celui qui fait l’application de la loi sa vocation et le respect des droits de l’homme son combat dans le cadre du respect de ladite loi et l’autorité de l’Etat.

Ayant bénéficié d’une décision frappée d’appel et après avoir recouvré la liberté au nom de la paix suite à l’intervention des autorités religieuses par le parquet général avec l’implication du ministre de la justice, ils ont décidé de créer une procédure farfelue en portant des accusations graves contre celui dont ils vantaient les mérites lorsque la décision de ce dernier était en leur faveur.  Ils pensent être les maîtres de la Guinée pensant par cette façon pousser le Président de la transition, une fois la procédure ouverte de suspendre le garde des sceaux dans l’action gouvernementale. Par cette façon, ils comptent arriver à leurs fins, chose qui est une peine perdue au regard des efforts louables que ce magistrat mène au quotidien par des actions courageuses contre toutes formes de violation de droit de l’homme.

Cette procédure vide de sens, diffamatoire poussera-t-il le garde des sceaux aux recules ou continuera-t-il à dérouler ses réformes pour une meilleure protection des droits de l’homme en milieu libre ou fermé ?  Pour l’instant, il est prêt à montrer les limites des conseils de ces accusateurs qui visent à porter atteinte à sa réputation par l’utilisation des réseaux sociaux et autres moyens de communications dans la procédure de citation directe contre sa personne au mépris des règles de procédures dans les jours à venir. 

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