Il est vrai que l’utilisation des réseaux sociaux comporte des risques et peut être détournée de ses objectifs initiaux. Cependant, il serait injuste de condamner l’ensemble des plateformes d’échanges en se basant sur les actions controversées d’un artiste.
Les réseaux sociaux ont une nature ambivalente. Ils peuvent à la fois construire et détruire, être des espaces d’information et de désinformation. Il est crucial de reconnaître que la responsabilité de leur utilisation revient aux individus qui les utilisent, ainsi qu’aux parents pour encadrer leurs enfants.
Il est vrai que certains jeunes peuvent passer trop de temps sur les réseaux sociaux au détriment de leur éducation, mais cela ne signifie pas que les plateformes sont intrinsèquement nuisibles. Il est important d’instaurer un équilibre et de promouvoir une utilisation responsable des réseaux sociaux.
Quant à la question des fake news et de la manipulation d’opinions, il est essentiel de promouvoir la littératie médiatique et d’encourager les utilisateurs à vérifier les sources d’information et à exercer leur esprit critique.
En ce qui concerne l’artiste controversé mentionné, il est important de respecter le principe de liberté d’expression, tout en veillant à ce que les discours haineux ou divisifs soient condamnés conformément à la loi. L’application de la loi devrait se faire de manière juste et équitable, sans porter atteinte à la liberté d’expression légitime.
En conclusion, il est nécessaire de reconnaître les défis et les risques associés aux réseaux sociaux, mais il est également important de promouvoir une utilisation responsable, de favoriser l’éducation médiatique et de respecter les principes de liberté d’expression et de justice.
Badra Koné, premier vice-maire de Matam