Labé : lancement des premières épreuves de l’examen du certificat d’études élémentaires loin des micros et des caméras.
L’examen du Certificat d’Étude Élémentaire à démarré ce lundi 05 juin 2023 sur l’ensemble du territoire de République de Guinée. Pendant trois jours, les jeunes écoliers vont aborder les épreuves mettant fin à leur cycle primaire.
Dans la préfecture de Labé c’est l’école primaire de Kouroula 1 dans la commune urbaine qui a servi de cadre à la cérémonie officielle de lancement. C’était en présence du superviseur national venu du ministère chargé de l’éducation, du Directeur Préfectoral de l’Éducation de Labé et de quelques cadres de l’administration déconcentrée de l’éducation au niveau de la préfecture de Labé. Contrairement aux précédentes années, les journalistes venus pour couvrir l’événement ont été mis à l’écart durant le processus.
De nombreux journalistes de la presse locale de Labé ont rallié tôt ce lundi l’école primaire de Kouroula pour couvrir le lancement des premières épreuves de l’examen d’entrée au collège. Contre toute attente, les hommes des médias se sont vu empêcher d’accéder à l’intérieur de l’école où se tenait la cérémonie officielle du lancement des premières épreuves. Très remontés l’un des journalistes interrogés ne cache pas son mécontentement
« On était venu pour couvrir le lancement mais pratiquement on n’a pas pu couvrir parce on nous a écarté de la cérémonie. On n’a pas vu les élèves ni les autorités dans les salles des classes ils nous mis à l’écart » a souligné le correspondant du site Guinéematin Alpha Boubacar Diallo.
De son coté, Joseph Pellico Camara, le directeur général adjoint de l’éducation civique au MPUA tente de justifier de cette mesure prise par le département de l’éducation nationale qui selon lui a pour objectif de contribuer à la réussite des examens nationaux en Guinée
« Nous cherchons à améliorer la qualité de l’organisation des examens nationaux. Il faut donc mettre tout le sérieux, toute la rigueur. Avant, l’information liée au démarrage des examens était mal donnée aux citoyens. Les années passées, aussitôt le sujet lancé, il est photographié et certains utilisaient cela dans le mauvais sens en disant qu’il y’a eu fuite de sujets. C’est pourquoi nous avons pris cette mesure cette fois-ci”, explique-t-il.
A noter que c’est la première fois que les journalistes sont mis à l’écart de cette manière lors des examens nationaux en Guinée.
Moussa Dieng , pour lerenifleur224.com