concessions qui devraient conduire le pays à une situation apaisée.
A ce stade, cela n’est plus une alternative pour l’équipe des négociateurs conduite par le Premier Ministre, qui n’a aucune excuse s’il n’y parvient pas.
Mieux, la communauté internationale, notamment la France, qui est restée indulgente vis-à-vis des militaires, devrait-elle aussi, en avoir marre du surplace qu’elle constate dans l’évolution de la transition.
C’est d’abord les Etats-Unis qui ont donné le ton, suivis de la trop discrète et complaisante France jusqu’ici, l’ancienne puissance coloniale, d’alerter sur le retard pris par les autorités dans le respect de leurs engagements, cela, à travers la secrétaire d’Etat, chargée du développement, de l’industrie et de la francophonie, qui en a parlé lors de sa récente visite en Guinée.
La sortie du ministre de l’Administration du territoire, en milieu de semaine dernière, pour communiquer sur l’évolution de l’exécution de l’agenda dynamique, convenu avec la CEDEAO, cette sortie n’a pas eu le don de rassurer les acteurs politiques et ceux de la société civile, ainsi que des diplomates qui ont prêté leur langue au chat évitant de commenter cette communication. Plutôt, ça a davantage amplifié les suspicions d’un maintien prolongé des militaires au pouvoir, tellement les montants à mobiliser en vue du respect des engagements, sont à couper le souffle, donc répulsifs.
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