A quelques heures seulement de la fête de l’Aïd-El-Fitr ou (le Ramadan), nombreux sont commerçants qui peine à renflouer leurs caisses en cette période ou l’achat des articles est habituellement constaté.
Selon ces citoyens que nous avons interrogés, cette situation s’expliquerait notamment par la conjoncture actuelle jugée catastrophique dans le pays.
Fatoumata Sidibé vendeuse de volaille au marché Sogbè déclare que comparativement aux années précédentes, cette année, les clients se font rares
« Actuellement la conjoncture est délicate, les volailles que nous revendons on ne gagne presque rien comme bénéfice, et le marché est aussi lent. Auparavant, nous achetions ses volailles à 44. 000 GNF, mais de nos jours, c’est 55. 000 GNF. Nous ne cherchons que 5000 GNF seulement comme bénéfice. Tout est devenu cher et tout ça, à cause de la cherté de la vie. L’année dernière était mieux que cette année », a-t-elle fait remarquer
Cette autre vendeuse de chaussure rencontré au marché Dibida, comme son prédécesseur souligne les mêmes réalités
« Comparativement à l’année dernière, il n’y a pas de vente cette année. Tu peux passer la moitié de la journée sans recevoir ton premier client. Les gens n’ont pas d’argent, ils se préoccupent de comment avoir de nourriture et des vêtements » à martelée M’Hawa Souaré.
Dame Mariame Dioubaté est venue acheter quelques habits pour ses enfants, elle s’est dit heurté à la hausse considérable des prix sur le marché
« Je suis là pour acheter quelques vêtements pour mes enfants mais les prix sont vraiment chers nous, nous débrouillons pour ne pas que les enfants restent comme ça » déclare-t-elle avec désolation
En dépit de la conjoncture, il est de tradition pour les fidèles musulmans de toujours paraître propre pendant la fête, bien manger avec sa famille et son voisinage comme l’a recommandé le prophète Mahomet (PSL).
Karifa Kansan Doumbouya, pour Lerenifleur224.com depuis Kankan