Enseignement Supérieur : Dre Diaka Sidibé lance les travaux de sécurisation et de traçabilité des diplômes universitaires.

Des acteurs du système éducatif étaient réunis ce mercredi autour de la Sécurisation des diplômes universitaires en République de Guinée. Des discussions ont porté sur des éléments qui doivent ressortir le diplôme guinéen pour faciliter sa traçabilité et son authenticité. Des décisions fortes ont été prises par la ministre de l’enseignement supérieur de la Recherche Scientifique et de l’Innovation qui a présidé la rencontre.

A partir du mois de juin, le diplôme guinéen sera sécurisé. La ministre de l’enseignement supérieur de la Recherche scientifique et de l’Innovation l’a réitéré ce matin. L’objectif consiste à réduire au maximum la falsification des diplômes de l’enseignement supérieur guinéen.

Dre Diaka Sidibé, ministre de l’Enseignement Supérieur et de l’Innovation



« L’objectif, c’est de manifester cette volonté de réduire au maximum la falsification des diplômes de l’enseignement supérieur guinéen. Donc, cet atelier a réuni toutes les parties prenantes, les acteurs du système éducatif guinéen, les acteurs de l’enseignement supérieur, les responsables des institutions d’enseignement supérieur public et privé, les partenaires, les responsables de certaines entreprises qui prennent part à la discussion de l’édification, mais aussi de la structuration d’un nouveau spécimen de diplômes universitaires. Mais également, discuter des éléments de sécurisation qui doivent ressortir sur un diplôme universitaire guinéen qui vient aujourd’hui matérialiser notre volonté de qualifier notre système d’enseignement supérieur. Un diplôme universitaire a une valeur cardinale qui est délivré à la fin d’un parcours qu’un citoyen a dans une université guinéenne. Donc, notre rôle aujourd’hui en tant que département, c’est de pouvoir faciliter l’harmonisation des diplômes délivrés dans nos institutions d’enseignement et mettre en place une base de données unique qui nous permet de tracer tous les diplômes délivrés dans les institutions d’enseignement supérieur », a dit la ministre Docteure Diaka Sidibé.

La rencontre a réuni les acteurs du système éducatif, les responsables d’institutions d’enseignement supérieur publics et privés. Elle a permis de discuter l’édification et la structuration d’un nouveau spécimen de diplôme. Aussi, de trouver des éléments de sécurisation qui doivent ressortir sur un diplôme guinéen.



« L’objectif est d’harmoniser le contenu, de se doter d’une plateforme de suivi des diplômés guinéens. Donc, aujourd’hui nous sommes dans une sorte de conclave avec tous les recteurs, directeurs généraux de l’enseignement supérieur public comme privé pour discuter des éléments de contenu, des spécimens qui existent dans nos institutions afin de s’aligner sur un modèle commun et un processus d’émission uniforme. Aujourd’hui, on parle d’harmonisation. Il y a beaucoup de disparités. Des phénomènes qui existent dans une même université, on a plusieurs trames de diplômes. Au sein de toutes les institutions, on en a une multitude. Donc nous, nous souhaitons qu’au niveau public déjà qu’on ait un diplôme de licence à Gamal ou de Sonfonia, un diplôme de licence qui doit refléter les mêmes éléments. Donc, c’est la première des choses. On se dit à titre d’identification immédiate qu’on sait reconnaître un diplôme guinéen. Et ensuite, c’est de se dire qu’on a des éléments de sécurité parce qu’aujourd’hui le monde évolue, on peut y intégrer le QR code pour facilement authentifier pour les entités externes au département. Un peu plus loin, on empêche la falsification. C’est ça d’ailleurs la particularité. Nous voyons tous au quotidien les diplômes dans un angle de rue, on a la possibilité d’en créer parce qu’ils sont sur les feuilles qui sont accessibles pour tous. Donc, la particularité de ce projet, c’est de hisser haut le diplômé guinéen aux standards internationaux », a indiqué Mme Keita née Aminata Deen Touré, Directrice Générale de l’innovation.

Des commissions de collecte de données sont déjà mises en place. Elles seront chargées de constituer une base de données limitée à l’année d’instauration du LMD en Guinée. Pour le Recteur de I ‘Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, il s’agit de faciliter la mobilité des étudiants guinéens.



« Sécuriser nos diplômes apporte de la crédibilité aux documents qui sont délivrés à nos étudiants. Il est important que l’on comprenne cela, qu’un diplôme, dans les conditions normales, est délivré une fois tout au long de notre vie. On a peut-être droit à un duplicata. Mais ce duplicata aussi est délivré selon certaines conditions. Il faut aussi que nos diplômes, en les délivrant dans nos institutions, que l’on soit sûr que les détenteurs de ces diplômes puissent s’affirmer dans tout autre endroit de la planète, qu’ils soient fiers d’avoir ce diplôme-là et que ce diplôme constitue un passeport pour eux qui leur permet d’avoir accès à n’importe quel type de formation à travers le monde. En cela, il faudrait saluer la réforme en cours qui permettra d’aboutir à la sécurisation de ces diplômes, donc à la facilitation de leur authentification par les usagers externes », a fait savoir Alpha Kabinet Keita.

Cette volonté de sécurisation à travers un QR code, permettra d’identifier et d’authentifier le diplôme guinéen, délivré par une institution d’enseignement public ou privé.



Rama Fils, pour Lerenifleur224.com