Obsèques de Djènè Kaba à Kankan / Les consignes d’Alpha Condé suivis à la lettre : ” C’est un affront contre les bonnes mœurs. Et en plus tout le monde sait que Kankan, est l’un des fiefs du RPG” Lance un militant
Décidément le mot d’ordre lancé par le RPG concernant les obsèques de l’ancienne première dame Hadja Djènè Kaba semble être suivi à la lettre dans le Nabaya.
La cérémonie funèbre qui est prévue ce dimanche matin dans l’enceinte de la grande mosquée connaît en ce moment même une légère mobilisation en raison du manque d’engouement.
A l’heure où nous rédigeons cet article, l’enceinte de la grande mosquée de la ville ne montre pas une physionomie satisfaisante en terme de motivation.
Les quelques uns qui s’y trouvent sont la plupart des membres de la famille de la défunte ou des gens a qui eĺle s’etait montrer généreuse
Sur quelques centaines de chaises installées, sauf quelques-unes sont pour l’instant occupées. Même la loge officielle est pour le moment vide.
la ville ne semble pas être endeuillée, les citoyens vaquent à leurs activités quotidiennes comme si de rien n’était.
Interrogé ce dimanche 16 avril 2023, l’un des responsables au sein du comité d’organisation, nous dira que ” c’est dû à l’effet du mois saint de Ramadan. Les gens sont fatigués et n’ont pas assez d’énergies pour participer aux événements…
Par contre, tel n’est pas le cas pour cet autre citoyen que nous avons interroger à travers la ville.
<< Il n’ y a pas de mobilisation par ce que le R.P.G s’est retirer de la cérémonie funèbre>> a t-il déclaré
Il s’agit là d’un boycotte pure et simple, car pour la plupart des citoyens interrogés, participer aux obsèques de l’ancienne Première Dame, “C’est un affront contre les bonnes mœurs. Et en plus tout le monde sait que Kankan, est l’un des fiefs de l’ancien parti le RPG.
Pour le moment la levée de dépouille de la défunte dame Condé Djènè Kaba n’est pas encore effectuée et selon les dernières nouvelles, le grand imam de Kankan, Karamo Bangaly Kaba dit ne pas être prêt à officier la prière mortuaire sur le corps.
Karifa Doumbouya, depuis Kankan, pour Lerenifleur224.com