Coyah / Kassonya Un feu mystérieux perturbe le sommeil des habitants

A Kassonya dans la préfecture de Coyah c’est un feu mystérieux qui sème la terreur dans les maisons. Les habitants de cette localité sont inquiets et ne savent plus à quel saint se vouer. Le phénomène a commencé en fin d’année 2022 et jusqu’à ce jour il n’y a pas de répit. A en croire certains habitants il est l’œuvre d’esprit maléfique malgré de multiples sacrifices faites, plus maisons continuent d’être impactées.

« Depuis le 06 décembre passé, le feu là a commencé et le premier jour qu’il a commencé, les femmes étaient dehors et ont pensé que c’était un court-circuit. Je revenais d’un lieu de décès, mais à peine que je suis rentré dans ma chambre que j’ai entendu les femmes criaient ‘’ Au feu ! Au feu ! je suis allé voir car on m’avait dit que c’était le courant, mais je suis allé faire sauter le disjoncteur. Je suis rentré dans la première chambre et je n’ai constaté aucun incendie lié au courant électrique et en sortant au salon, c’est là où j’ai vu le feu dans l’autre chambre. J’ai pris l’eau qui était dans l’eau de la chambre pour éteindre le feu. Pour moi c’était l’œuvre des enfants parce que j’avais sorti une assiette dans la même chambre ou il y avait la cendre des anti-moustiques, je me suis dit que c’était la source du feu. Mais à mon fort étonnement, le phénomène ne s’est pas limité et n’a fait que se propager de jour en jour. Des fois, c’est les lundis qu’il se produit, des fois c’est les mercredis, les vendredis ou les dimanches. On a connu un dimanche ici ou toutes les trois (3) chambres avaient pris feu. » a expliqué Lansana Saa Milimono et de confié qu’une vielle femme avait fait des songes. Et dans les songes de cette dernière, un sacrifice était nécessaire pour endiguer le phénomène

« Mais nous dans la religion chrétienne, on considère le sacrifice comme celui du Christ parce que lui a accepté de se sacrifier sur la croix à cause de nous, il est mort pour nous et c’est bien ce que nous, nous considérons comme sacrifice. Mais vu que la maman insistait et pour ne pas qu’il y ait mort d’homme, on a fait le sacrifice et le phénomène a un peu ralenti. Mais après quelque temps, il a encore repris le 21 mars de cette année » raconte-t-il

Lansana Saa Milimono mentionne que le feu n’a jamais quitté leur maison et environnant, chose qui leur préoccupe à plus d’un titre.

Rama Fils, pour Lerenifleur224.com