Interdiction d’exporter les denrées de première nécessité : M’Bany Sidibé trouve la tâche compliquée et brandit comme argument, la libre circulation des biens et services.

La Ministre du Commerce, de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises, a annoncé jeudi 02 mars dans la soirée à travers un communiqué, l’interdiction d’exporter des denrées alimentaires pour une période de trois mois.  Parmi ces denrées figurent le piment sec et frais, de l’aubergine, du gombo, de la tomate fraîche, du taro, des farines de manioc et de maïs, du fonio, de l’igname, de la patate douce et de l’oignon.

Certes que cette décision peut-être bonne pour le panier de la ménagère dans le pays mais l’Union pour la Défense des Consommateurs de Guinée estime qu’elle peut-être compliquée dans son application dans la mesure où la Guinée est dans la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). M’Bany Sidibé brandit comme argument, la libre circulation des biens et services

 » Il faut tenir aussi compte du rapport d’interdépendance entre les États. Si notre pays décide d’interdire ses produits pour une période de trois(3) mois alors que dans d’autres pays ou nos commerçants essaient d’importer d’autres catégories des produits, cela devient un réel problème pour nous » explique-t-il et d’ajouter

 » Mais qu’à cela ne tienne, nous, nous pensons aujourd’hui que quelles que soient les séries de décisions que le gouvernement prendra, il faut qu’on essaie d’assister à une réglementation globale des prix des biens et services. Il faut qu’on essaie de tenir compte du revenu, du pouvoir d’achat dans la fixation des prix » Soutien M’Bany Sidibé

L’Union pour la Défense de Consommateurs de Guinée estime que le Ministère du Commerce doit travailler en synergie afin d’aller vers une réglementation des prix de façon globale.

 

Rama Fils, pour Lerenifleur224.com