Après plusieurs jours en mission à l’intérieur du pays, Charles Wright dresse un bilan largement positif.

Comme annoncé précédemment, le ministre de la justice et des Droits de l’Homme a écourté sa mission d’inspection et de prise de contact avec la population guinéenne sur le sens de la justice dans la période transitoire que traverse le pays.

Au terme d’une mission qui l’a conduit en forêt et en Haute-Guinée, Alphonse Charles Wright a fait le bilan de 18 jours de travail qui l’ont conduit dans 12 préfectures du pays. Pour le garde des sceaux, le bilan est largement positif par rapport à tout ce qui a été mené comme activité. Au-dela formation des officiers de police judiciaire en passant par celle des membres de l’administration publique sur le code de procédure pénal mais également du code de l’environnement a vue de préserver l’écosystème fortement dégradé tout a été passé au peigne fin par le ministre et sa suite

« Aujourd’hui c’est une nouvelle phase de la refondation de l’État au niveau de la justice. La population dans son entièreté de la Guinée forestière en Haute Guinée ont compris désormais que la justice doit rester et demeurer la seule boussole de leurs actions.  Nous avons eu à former des officiers de police judiciaire, des administrateurs territoriaux régionaux, communaux et préfectoraux par rapport au code des collectivités, par rapport au code de procédure, au code de l’environnement, au code minier pour leur dire que désormais chaque acteur doit s’approprier du contenu des textes parce que dans tous les cas désormais, le département de la justice compte jouer comme toujours pleinement son rôle, en tant que département en charge de la conception de la politique du gouvernement en matière de l’État de droit, en matière de justice et surtout en matière des droits de l’homme. Vous avez compris aujourd’hui que les détenus qui sont considérés comme des personnes oubliées ont bénéficié de l’écoute du garde des Sceaux. Ils ont été écoutés, leurs difficultés ont été remontées, nous avons trouvé des solutions idoines, ces détenus bénéficient aujourd’hui des traitements qui cadrent bien par rapport à la dignité humaine » a-t-il fait savoir

Au-delà de ces différentes formations effectuées, des annonces ont été également faites sur le plan de l’investissement concernant les infrastructures. Alphonse Charles Wright a ainsi annoncé la construction de la prison civile de Mandiana

« Beaucoup de choses restent à faire, notamment le plan des infrastructures, nous allons engager un vaste mouvement d’investissement au niveau des infrastructures. Très bientôt Mandiana connaîtra une nouvelle prison, et la promesse à partir du mois de mars, on va engager les travaux de construction de la prison de Mandiana » annonce-t-il et faire remarquer aussi le réveillèrent du corps de la magistrature qui a besoin de sang neuf dans les rangs

« Il faut aussi relever qu’aujourd’hui au niveau des juridictions, il y a un problème de vieillissement du corps de la magistrature, il y a un problème de manque de personnel. Il faudrait tout de suite penser à pouvoir redéployer les magistrats en tenant compte des besoins d’urgence. Vous avez à côté de tout ça, la situation des mobiliers, la situation de tout ce qui est comme bien d’équipements au niveau des juridictions pour permettre aux magistrats de travailler dans des conditions les meilleurs. Aujourd’hui nous quittons avec le sentiment que nous avons pu prendre un échantillon pour dire que les réalités là quand-même bien elles ne sont pas les mêmes dans toutes les régions, mais on peut avoir aujourd’hui une base sur laquelle nous pouvons prendre une décision forte. Il s’agit notamment de redéployer les greffiers, de pouvoir identifier les endroits qui doivent bénéficier de la construction des maisons de justice parce qu’on a l’impression que les citoyens violent la loi parfois par ignorance, même s’il est de principe que nul n’est censé ignorer la loi, mais il est de notre devoir pour qu’il y ait l’accès à la justice que les justiciables puissent avoir quand-même un espace leur permettant de leur expliquer leurs droits. C’est très important donc nous sortons satisfaits”.

Le garde des sceaux compte reprendre son bâton de pèlerin après dit-il une mission qui mènera à l’étranger reprendre de plus belle cette démarche en Moyenne et Basse Guinée car estime-t-il

« Le devoir voudrait qu’on continue le travail puisque c’est ce pourquoi nous sommes là et que nous nous battrons comme je l’ai toujours dit avec les acteurs de la justice que sont les huissiers, les avocats, les magistrats pour que nous contribuons de manière positive au bon fonctionnement des juridictions » souligne Alphonse Charles Wright.

M2K, pour Lerenifleur224.com