Meurtre de Blandine Guilavogui à Macenta : Les enquêtes ont permis de mettre main sur 9 suspects. (Père de la victime).
Deux mois après l’assassinat de sa fille Blandine Komassa Guilavogui, agée de 8 ans 6 mois, dont le corps avait été retrouvée ligotée et jetée dans un puit au quartier Hérèmakono, dans la commune urbaine de Macenta, le Directeur général de la radio rurale de ladite localité est aujourd’hui un père meurtri depuis la disparition de sa fille dans des conditions atroces.
Nestor Bagou Guilavogui caresse l’espoir que la justice fera son travail afin de trouver le ou les auteurs du crime qui lui a arraché sa fille. À ce jour, neuf (9) suspects sont dans les mailles de la justice de Macenta et attendent la fin de l’instruction. La visite du ministre de la justice et des Droits de l’Homme, réconforte déjà ce père
« C’était un mercredi 16 novembre 2022 la fille nous a quittée pour l’école du quartier située environ à un kilomètre et demi de notre concession. À 12 heures, elle ne s’est pas retournée. On s’est mis à sa recherche jusqu’au soir on a pas retrouvé sa trace et immédiatement on s’est rendu à la Gendarmerie et à la police pour déposer une déclaration. On s’est rendu Même à l’hôpital il n’y avait pas de traces d’elle. Le matin on est allé chez le Maire et chez le Préfet pour les tenir au courant de la disposition de notre fille. C’est vers 16 heures le lendemain qu’on l’a retrouvée dans un puits très loin d’ici entre l’école et la maison dans une famille au faubourg là-bas. Il y avait beaucoup de monde j’ai pas eu le courage de voir mon enfant mais il paraît qu’elle a été ligotée, tuée puis jetée dans le puits on prend des bois et les herbes défricher on met sur elle pour cacher le corps de l’enfant. C’est ainsi qu’elle a été prise et envoyée à la morgue » Explique en larme Nestor Bagou Guilavogui
Les enquêtes ouvertes par le parquet, à travers la police et la gendarmerie, ont déjà permis l’interpellation pour le moment neuf (9) personnes dont ces deux femmes qui sont les tutrice de la petite Blandine
« Nous voulons que justice soit faite et d’ailleurs la justice à commencé le travail parce que le dossier est presque instruit elle est au parquet d’après les informations. Les présumés auteurs sont entre les mains de la justice. Mon souhait le plus ardent, ainsi que le souhait de la famille et que justice soit faite dans l’affaire là. Il y’a eu déjà 9 interprétations dont mes 2 épouses ” mais aux dires du juge d’instruction certainement les femmes doivent être libres” parce qu’ils ont des indices très graves dans le dossier, dans les quels mes deux épouses ne sont pas impliquées… la maman de l’enfant a divorcée mais la fille a été élevée par ma première femme » Révèle-t-il. Pour le père de la victime, la visite ce lundi 23 janvier 2023 dans la famille mortuaire du ministre de la justice et des Droits de l’Homme accélèrera les enquêtes et permettra de vite retrouver le ou les coupables de ce crime
« La visite du Garde des Sceaux dans notre famille m’a vraiment mis à l’aise, cela m’a conseillé davantage ainsi que toute la famille. Je le remercie beaucoup pour ce grand déplacement, pour non seulement présenter les condoléances mais aussi consoler la famille et promettre que justice sera faite dans cette affaire. Donc nous nous remettons à la justice pour que justice soit faite dans cette affaire de Blandine Komassa Guilavogui » a-t-il déclaré
Alphonse Charles Wright quant à lui a promis de très vite diligenter l’affaire comme ce fut le cas pour la fillette assassinée à Kobaya dans la commune de Ratoma quand il était encore Procureur Général près la Cour d’Appel de Conakry.
Le Renifleur, depuis Macenta