Charles Wright au Patriarche de Macenta : Si vous voyez qu’en Guinée que les communautés ne se sont pas entendues, la faute c’est aux sages et à des politiques.
Entrée dans la nuit du samedi 21 janvier dans la Préfecture de Macenta, c’est seulement le lendemain qu’Alphonse Charles Wright et sa délégation ont été reçus par le patriarche de la communauté Loma à son domicile situé dans le district de Kalédazou a un km du centre-ville.
L’occasion a été mise à profit par le patriarche Gaou Mansa Koivogui d’adresser ses vifs remerciements au ministre pour le travail qu’il avait abattu quand il était juge dans ladite préfecture. Pour lui, sa préfecture bénéficie encore des fruits du bon travail qu’a laissé le garde des sceaux avec les magistrats qui coordonnent les activités judiciaires actuellement dans la préfecture. La ville a connu il y a quelques années des affrontements intercommunautaire qui ont enregistrés plusieurs morts et de dégâts matériels importants, le patriarche rappelant ces douloureux évènements a sollicité auprès du gouvernement, une indemnisation de toute les familles touchées par cette tragédie
Après tout ce qui a été dit, qu’on puisse au-moins penser à indemniser certaines familles qui ont souffert afin d’apaiser davantage les cœurs et que la paix qui est déjà retrouvée puisse être renforcée. Je vous prie de toujours informer le gouvernement de les aider à faire un grand sacrifice afin que ce qui s’est passé ne se reproduise plus » a souhaité le patriarche. En plus de cette demande, la population de Macenta plaide les autorités pour qu’elle érige un deuxième gouvernorat
« Aujourd’hui, puisque Macenta, la population vit en paix, je voudrais passer par vous pour demander humblement de penser à Macenta pour qu’un deuxième gouvernorat soit installé ici en faveur de la communauté du foret. Je n’oublierai pas ce passage et je lui tiens à cœur. C’est mon vœu le plus ardent » A plaider le patriarche Gaou Mansa Koivogui
Répondant à toutes ces doléances faites par le patriarche, Alphonse Charles Wright a indiqué que tous ces problèmes peuvent être résolus si certaines incompréhensions n’existaient pas
« Si vous voyez qu’en Guinée que les communautés ne se sont pas entendues, la faute c’est aux sages et à des politiques (…) je prie Dieu que la politique ne vient pas changée la volonté des aïeux. On dit qu’il est patriarche de Macenta, on n’a pas dit qu’il est patriarche des Toma. Dans ce qu’il fait, il ne doit pas oublier qu’il est patriarche de Macenta » lancé le ministre de la justice
Alphonse Charles Wright a invité l’ensemble de la population à se battre pour le développement de la localité en lieu et place d’une querelle communautaire qui est improductive.
Le Renifleur, depuis Macenta