Traitement inhumain à la Prison civile de Gueckédou : Charles Wright suspend le régisseur et collaborateurs et les traduit en justice

A la prison civile de ladite préfecture, les conditions de traitement des prisonniers ont été jugées inhumaines par Alphonse Charles Wright qui a aussitôt suspendu le régisseur et six gardes pénitentiaires avant de les traduire en justice.

Cette maison carcérale, bien que clôturée, les 57 détenus dont 52 homme et 5 femmes ne bénéficient aucunement de cet avantage dans le cadre des promenades, des bains de soleil et parfois pour faire du sport. Ils sont enfermés la plupart du temps dans des cellules dans des conditions indescriptibles. Une réalité qui a causé la paralysie de quelques-uns d’entre eux. Révèle par Thierno Sadou Diallo, médecin légiste et chef de division santé, alimentation et cadre de vie à la Direction de l’Administration Pénitentiaire.



« L’intérêt de ce bain de soleil, c’est la vitamine D qu’on ne capte seulement qu’à travers les rayons solaires. A l’absence de cela, ils (Prisonniers ndlr) vont avoir ce qu’on appelle la déminéralisation osseuse, les os vont être fragiles, c’est pourquoi vous savez plusieurs personnes qui sont paralysies et elles ne peuvent pas marcher » Déplore-t-il

Plus grave, les visites parentales sont moyennant quelques billets ont-ils confié au ministre de la justice

Quand vos parents viennent vous rendre visite ici, paye-t-il de l’argent ? questionne Alphonse Charles Wright, au tour de la cinquantaine de détenus de répondre par l’affirmative. 5000 GNF par visite. Qui reçoit l’argent ? Enchaîne Alphonse Charles Wright cette fois-ci à l’endroit des gardes pénitentiaires. Le chef de la garde, au départ avait voulu nié les faits, mais par suite à finir d’avouer que c’est belle et bien eux qui perçoivent l’argent versé par les parents des détenus uniquement pour les rendre visite



Parmi les 57 détenus, figurent 26 condamnés, 29 prévenus et 2 mineurs. Après des explications du régisseurs qui se sont avérées non fondées pour le ministre sur cette surenchérit sous fonds de commerce sur le dos des détenus par l’entremise de leurs familles, très vite, une décision est prise par le ministre de la justice et des Droits de l’Homme sur ce traitement qualifié d’inhumain

« Vous êtes suspendus(Régisseur), tous ces gardes également qui sont là, vous êtes suspendus. Vous les mettez à la disposition de la gendarmerie. Vous prenez la réquisition de la force publique que les gendarmes montent ici pour que dès demain qu’une équipe arrive ici. Vous les déféré devant le tribunal » s’est ainsi au juge de paix de Macenta

Un service minimum sera fait pendant une semaine en attendant le jugement en flagrant délit des de six gardes pénitentiaires et le régisseur assuré par la gendarmerie mis en place jusqu’à la fin de la semaine afin d’assurer le fonctionnement de cette prison.

Le Renifleur, depuis Gueckedou