Construction du Palais de justice de Kindia : Plusieurs facteurs et contraintes retardent la finition des travaux (ingénieur)

Kindia a constitué la première étape de la tournée du ministre de la justice et des droits de l’homme dans sa vaste tournée “à l’écoute du peuple ‘’entamée ce lundi 16 janvier 2023. La démarche vise à prendre contact avec les autorités administratives, traditionnelles et judiciaires. Alphonse Charles Wright a également profité de cette démarche pour s’enquérir des réalités des infrastructures judiciaires de cette localité notamment sur le chantier ou doit sortir de terre le Palais de justice. Le délai d’exécution de ce chantier était prévu pour deux (2) ans mais plusieurs contraintes ont freiné cet élan et à ce jour, seulement 45% est réalisé.

Situé au quartier Sinaniya, le palais de justice de Kindia est bâti sur 4 hectares et est composé de deux blocs de 18 bureaux chacun et deux blocs pour les salles d’audience. Parmi les axes prioritaires du département de la justice, figure la construction des infrastructures judiciaires, souligne Alphonse Charles Wright. Pour lui, ces questions d’infrastructures judiciaires sont des questions qui devraient être réglé depuis longtemps

« Imaginez-vous depuis 1958, tous les gouvernements qui se sont succédés avaient oublié la justice, avaient placé la justice parmi les parents orphelins de l’institutions de l’Etat. Nous, nous-nous disons qu’on ne peut pas parler de la justice comme étant la boussole et qu’on offre pas à cette justice les infrastructures qu’il faut pour son bon fonctionnement » a réagi le garde des sceaux

Sur le chantier de ce vaste édifice, plusieurs contraintes retardent le bon déroulement des travaux qui devraient finir en théorie deux ans après le démarrage fait il y a quatre (4) ans. Aujourd’hui, plusieurs contraintes font blocage à sa finition a fait savoir l’ingénieur de l’entreprise en charge de la construction Amadou Kouyaté

« Les contraintes sont liées aux contraintes financières parce qu’il est arrivé à un certain moment où les charges deviennent très difficiles et lourdes pour l’entreprise. Le coût de production de ces différentes tâches est largement inférieur aux coûts d’achat chez le maître d’ouvrage. Deuxièmement facteur, il y a eu un moment où il y a eu l’arrêt, le transport et la coupe du bois dans le pays qui nous a fatigués » Regrette-t-il

Ce chantier a aussi connu 18 mois d’arrêt des travaux dû à la résiliation du contrat de la première entreprise contractante, un acte qui a coïncidé également à la hausse des produits de consommation devant entrer dans sa réalisation. Des contraintes qu’à discuter le ministre de la justice avec Jolita Pons, l’ambassadrice de l’union européenne bailleur dudit projet

« C’est la raison pour laquelle aujourd’hui, on a mis cette tournée à profit pour venir rencontrer l’entreprise chargée de ce dossier pour qu’elle nous dise quelles sont les difficultés. Au moment où on va quitter tout de suite, un travail de fond sera fait avec la Direction en charge des infrastructures, un rapport détaillé de tout ce qui est comme dysfonctionnement vont nous être remonter pour que des mesures palliatives soient prises

Pour l’heure, une trentaine d’ouvriers guinéens s’activent sur le terrain afin d’essayer de rendre les clés de cette importante infrastructure judiciaire dans un délai raisonnable.

Le Renifleur